En vérité

En vérité, nous sommes prisonniers de nos pensées,
Nous pensons être libres, mais nous sommes conditionnés,
À avoir peur du futur au regard du passé,
Une cage psychologique, difficile à échapper.

Nos rêves sont des ailes, enchaînées par des doutes,
Les espoirs, des phares, souvent noyés par les flots,
Chaque jour est un combat, une interminable joute,
Contre les ombres du temps, et les échos des maux.

Les souvenirs se glissent, dans les recoins de l’âme,
Des spectres du passé, au souffle froid nous hantent,
Ils brûlent comme des flammes, et ravivent les drames,
Laissant nos cœurs trembler, à la moindre attente.

La liberté, ce mirage, qu’on poursuit sans répit,
Nous la cherchons en vain, dans les méandres du soi,
Mais les chaînes invisibles, nous retiennent ici,
Nous sommes les captifs, de ce que l’on croit et voit.

En vérité, comme disait Sénèque,
Le tourment de l’homme est qu’il n’arrive à comprendre
Que dans la vie on souffre beaucoup plus dans les idées
Que par le fait des choses, dans la réalité.

A terra gira

A terra gira