Et de tant être

Et de tant être, je fus épris de l’aurore,
Dans le ciel, des étoiles, un doux décor.
Épris du vent léger, caressant la mer,
Chant mélodieux, murmures éphémères.

Et de tant être, je fus l’ombre dansante sous la lueur,
Un doux mystère, une éternelle ferveur.
De tant être, je fus la plume en suspens,
Écrivant des vers, des rêves émouvants.

Et de tant être, je fus le souffle du soir,
Emportant avec lui chaque espoir.
Épris du silence, du calme apaisant,
Je fus le poème, éternellement naissant.

Et de tant être, je fus la quête infinie,
À la recherche de l’âme épanouie.
Épris de la beauté en chaque détail,
Un poème tissé, une histoire en braille.

Et de tant être, je fus un simple rêveur,
Je fus un poète, un doux bâtisseur.
Épris de l’instant, du présent éternel,
Je fus, je suis, un voyageur éternel.

A terra gira

A terra gira